Pubblicato 04/10/2013
Come citare

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Abstract
Si pour Charles Baudelaire, comparer signifie “puiser dans l’inépuisable fonds de l’universelle analogie” et révéler ces correspondances qui constituent le but d’une vie d’homme et d’artiste, nous comprenons le rôle prééminent conféré à la figure de la comparaison dans une telle poétique. Séparée de la métaphore, avec laquelle elle a toujours été mise en relation au fil des siècles, cette figure, par l’entremise du ‘comme’ – le sésame d’un rapport nouveau, selon la définition de Meschonnic – se caractérise par une configuration et des potentialités spécifiques: entre toutes, la possibilité de défigurer la réalité ainsi qu’elle est conçue pour la recréer grâce à l’établissement de nouveaux rapports de correspondance entre les éléments. Soumise au travail “scientifique” sur le langage établi par l’écrivain symboliste, la comparaison est investie d’un pouvoir poétique innovateur de signification, dont nous essayerons d’offrir un aperçu en analysant quelques-unes de ses occurrences, parmi les plus originales, qui apparaissent dans le recueil des Fleurs du Mal.